ÊTRE OU NE PAS ÊTRE…une Femme, un Homme.
Juste envie de vous faire part de ma lecture du moment. Il s’agit du Le Feu de l’Esprit de Grégory MUTOMBO.
Hommage d’un homme à la femme, à notre corps de femme, sans pour autant s’attarder à ce corps.
Car nous sommes bien plus que ce corps que l’on soit homme ou femme.
Dans le corps d’une Femme
Accepter pleinement d’être incarnée dans le corps d’une femme. Accepter toutes les parties de notre corps… Accepter la beauté de ce corps, en jouir pleinement. Le terme « Jouissance » au sens de reprendre possession de qui nous sommes vraiment. Et non comme on en trouve la définition suivante « En langage libre, jouir d’une femme, (c’est) avoir commerce avec elle ». C’est reprendre possession de ce qui nous appartient, de nos droits, c’est le droit de disposer de notre corps comme bon nous semble, de le montrer ou pas comme bon nous semble, de ne pas avoir à s’interroger sur ce que l’on doit porter ou ne pas porter, ce qui pourrait susciter la convoitise, les sifflements, les insultes, voire la violence… C’est le droit de ne pas exister uniquement dans le regard de l’autre, cela peut être celui de l’homme, des règles érigées dans telle ou telle société, du regard des autres femmes qui perpétuent les traditions ou se rallient au regard des hommes. C’est tout simplement le droit d’être libre et de prendre conscience du potentiel extraordinaire, celui de donner la Vie, d’incarner à tous les niveaux notre potentiel créatif.
« (…) S’incarner dans le corps d’une femme (nous dit Grégory MUTOMBO), avec l’ambition de solder l’ensemble des outrages dont il a pu être l’héritier, est un acte de foi total. La matrice est le Graal, le vase alchimique en lequel s’accomplit le miracle permanent de l’amour divin. Quelle proportion de femmes, depuis l’origine a pris réellement conscience de la présence de ce temple intérieur, ce jardin sacré, fréquemment profané sur l’autel des conventions, du plaisir fugace, du doute, du sentiment d’impuissance, de la peur d’être trahie, abandonnée, répudiée, trompée ? Que de déni de soi, de relations non véritablement consenties au nom du devoir conjugal, de l’habitude, des traditions et de l’idée démente d’être le « sexe faible » !
(…)
Il existe un grand courage en une âme de venir en un corps de femme pour y rétablir complètement la vérité, c’est-à dire pour le hisser à sa fréquence originelle et lui rappeler en chacune de ses cellules qu’il est l’expression de l’Immaculée Conception, manifestation parfaite de la perfection divine. Cette œuvre ne s’accomplit pas contre les hommes, mais avec les hommes, en acceptation, en reconnaissance mutuelle, en fraternité, en partage, en union, en gratitude, en paix. En amour. »
Que de souffrance dans le reniement de soi-même, dans l’attente d’une quelconque définition par l’autre…Juste s’aimer soi-même et aimer l’autre pour qui il est et réaliser ensemble cette union sacrée qu’est l’ « Immaculée Conception », et qui n’est pas totalement l’idée que nous nous en faisions, n’est-ce pas ?
Au delà de la définition de l’Homme et de la Femme
Cependant, être un Homme ou une Femme, est-ce bien là la vraie question ?
« L’expérience d’un humain (nous dit Grégory MUTOMBO ) varie selon qu’il est un homme ou une femme. Même si la polarité sexuelle est une expérience en soi, être un homme ou une femme ne se résume cependant pas à des caractéristiques corporelles. En fonction de l’éducation, de l’apprentissage, de la religion, de la culture et du conditionnement sociétal, l’identité sexuée va s’élaborer très différemment pour chaque humain. Certes, préalablement à l’incarnation, il y a une forme de choix, de décision à investir un corps d’homme ou de femme, en réponse à un besoin relativement précis de l’âme. Cependant, l’écueil est toujours de se prendre pour cette polarité, d’en grossir les traits, d’en défendre certains aspects et, en définitive, de s’enfermer dans une idée particulière. L’amour est-il féminin ou masculin ? Et la paix ? La compassion ? La joie ? La générosité ? L’ouverture du cœur ? L’humilité ? La sagesse ? Le discernement ? Nous pourrions décliner à l’infinies qualités essentielles d’un être humain sans jamais pouvoir les attribuer davantage à l’un qu’à l’autre. D’abord, parce que nul homme n’est complètement masculin ni nulle femme complètement féminine. Ensuite, parce que ce dont il est question n’appartient à aucun genre. Ce que nous sommes n’est ni masculin ni féminin. Disposer d’un corps de telle polarité est juste le moyen de retourner, in fine, à la conscience pure de notre androgynie originelle. »
L’Humanité dans tous les sens du terme, n’est nullement le privilège d’un genre, ni même l’Amour Inconditionnel.
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